Les dangers méconnus de la paroxétine

La paroxétine, souvent prescrite sous le nom Deroxat ou en générique, appartient à la classe des antidépresseurs ISRS. Si son usage est courant pour traiter dépression, anxiété ou TOC, ses risques sont encore largement sous-estimés en France.

Effets secondaires : des risques bien réels

De nombreux patients subissent des effets indésirables majeurs :

  • Troubles digestifs
  • Fatigue, troubles du sommeil, vertiges
  • Sueurs, tremblements, maux de tête
  • Troubles sexuels (fréquents)
  • Prise de poids, troubles métaboliques
    Des risques graves comme le syndrome sérotoninergique, des idées suicidaires (notamment chez les jeunes), des saignements ou des atteintes hépatiques peuvent aussi survenir.

Le syndrome de sevrage et la dépendance

L’arrêt de la paroxétine expose fréquemment les patients à un syndrome de sevrage, qui reste sous-estimé et encore trop méconnu, même par de nombreux prescripteurs. Contrairement aux idées reçues, les symptômes ne se limitent pas à une gêne passagère : ils peuvent être sévères, voire invalidants et durer plusieurs semaines ou mois.

Les manifestations sont multiples :

  • Vertiges persistants
  • Nausées, céphalées, troubles digestifs
  • « Décharges électriques » dans la tête ou le corps
  • Irritabilité, crises d’anxiété intenses, agitation
  • Pseudo-syndrome grippal, sueurs, palpitations, fatigue
  • Troubles du sommeil, cauchemars, confusion
  • Instabilité émotionnelle marquée

Ces signes peuvent survenir dès les 24 à 48 heures suivant l’arrêt, culminer au 5e jour, et durer jusqu’à 2 à 8 semaines, parfois plus selon la durée de traitement et le dosage. Dans certains cas, des symptômes graves persistent au-delà d’un an, rendant la vie quotidienne et la reprise d’une activité normale très difficile. Il est donc essentiel de prévoir un sevrage progressif, suivi médicalement, et d’informer le patient sur la vraie nature de ces troubles. Trop souvent confondu avec une rechute, le syndrome de sevrage traduit avant tout la dépendance physique et psychique induite par la molécule.

Le cas des jeunes : suicides, agressivité et controverses récentes

Anti-dépresseur

La prescription de paroxétine chez les adolescents et jeunes adultes est particulièrement controversée en France et dans le monde. De façon tragique, plusieurs cas de suicide survenus chez des mineurs traités par ce médicament ont récemment marqué l’actualité. En 2025, l’histoire de Romain, 16 ans, décédé par suicide après six mois de traitement, illustre le danger réel pour cette population vulnérable. Les parents de Romain et celles d’autres victimes dénoncent le manque d’information et de suivi lors de la prescription, ainsi qu’un changement brutal de comportement peu anticipé par les médecins : agitation, impulsivité, idées noires accrues, parfois passages à l’acte.

Selon les dernières analyses, plus de 288 000 jeunes ont reçu la paroxétine alors qu’elle est jugée nocive pour les moins de 18 ans et que sa notice mentionne explicitement le risque de comportements suicidaires et d’agressivité. En plus des suicides, on note une augmentation inquiétante des réactions agressives ou impulsives, du mal-être général et du rejet scolaire sous traitement.

Témoignage d’un patient

« J’en prends et je n’ai pas été prévenu des effets néfastes de ce produit sur mon organisme. Ce manque d’information ne m’a pas permis d’anticiper ou de comprendre certains troubles apparus sous traitement. »

Ce témoignage est représentatif d’une majorité de jeunes et d’adultes qui n’ont pas reçu une information complète sur les dangers potentiels de la paroxétine : effet paradoxal possible, risque suicidaire aggravé, dépendance, syndrome de sevrage sévère… Les familles et patients rapportent une désillusion face au suivi médico-psychiatrique, alors que l’entreprise fabriquant la molécule a été condamnée à l’international pour avoir caché la gravité de ses effets secondaires.

La vigilance, la transparence et le dialogue sont essentiels avant de débuter ce traitement, surtout chez les jeunes, et tout changement de comportement doit impérativement être signalé au médecin. Les autorités de santé recommandent désormais de privilégier la fluoxétine (Prozac), seule molécule dont l’efficacité et la sécurité sont validées pour la dépression chez l’adolescent, ainsi que d’envisager toutes les alternatives psychothérapeutiques ou naturelles disponibles.

Message d’alerte à tous les lecteurs

Si un psychiatre vous propose la paroxétine :

  • Exigez une information complète, avec détail des risques effectifs et du syndrome de sevrage.
  • N’acceptez pas une prescription à l’aveugle. Demandez un suivi rapproché, anticipez le suivi du retour d’expérience et, si possible, explorez toutes les alternatives (techniques naturelles, holistiques, thérapies complémentaires).
  • Informez-vous toujours avant de commencer ou d’arrêter ce traitement. Un dialogue ouvert et transparent avec votre équipe médicale est votre meilleur outil de protection.

Alternatives naturelles

Privilégiez, si possible et selon votre cas, l’accompagnement psychothérapeutique, la méditation, la sonothérapie, la relaxation profonde ou d’autres pratiques douces présentées sur ce site comme première étape avant ou pendant toute prise médicamenteuse.

Cet article vise à informer, pas à vous culpabiliser ni à remplacer un avis médical. En cas de doute ou de question, contactez un professionnel de santé ouvert à l’écoute et à la co-construction de votre chemin de bien-être.

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